Un beau fauteuil de bureau à dossier double en cannage nous est confié. Hélas, il nous faudra réparer les dommages du travail fait par des "concurrents de passage". Ces personnes rarement inscrites aux chambres de métiers n'hésitent pas à massacrer les sièges en posant du cannage mécanique (en rouleau !) avec l'agrafeuse et en masquant leur incompétence par tous les moyens possibles. | Observez ce qui avait été fait sur ce "pauvre fauteuil". |
Nous allons désormais reprendre ce siège dans les régles de l'art...
Un vrai cannage chevillé main !
Travail sans artifices, avec le nombre d'heures nécessaires pour obtenir un résultat de qualité. | |
Le siège est refait comme à l'origine à sa sortie de l'atelier d'ébéniste. | Le cannage est désormais patiné au goût du client. |
Au XVIIIe siècle, le menuisier ou ébéniste en sièges est l'artisan qui fabrique des carcasses ou fûts de sièges, mais aussi des éléments de mobilier pour lesquels sa connaissance des bois massifs et de la géométrie descriptive est nécessaire : tels que des écrans de feu, des consoles, des torchères.